Publié le 10/08/2015 à 10h02 , modifié le 10/08/2015 à 10h02
Malgré des averses tout le week-end, les collectionneurs et curieux sont venus en nombre en Périgord vert. Retour en images
Après un mois de juillet radieux, les organisateurs de la Fête du couteau de Nontron ont dû maudire le temps, lorsque des orages venus d’Espagne se sont abattus sur le département, samedi et dimanche matin. Dans les rues du centre-ville, K-Way sombres et parapluies colorés ont rapidement fait leur apparition© VINCENT LACOSTE
Certes, « la fréquentation n’a pas été aussi importante que s’il avait fait beau », avoue Francis Mathieu, l’un des organisateurs, mais les collectionneurs venus de toute la France ont fait fi du temps et sont venus en nombre rencontrer les couteliers présents ce week-end et effectuer des achats. 8 000 personnes environ étaient là sur les deux jours dont 5 500 entrées payantes© VINCENT LACOSTE
Il faut dire que pour un passionné la Fête du couteau pourrait être comparée au paradis. D’emblée, les lames sont partout, et l’on ne peut tourner la tête sans en voir. Sous un énorme chapiteau blanc, une vingtaine d’exposants français s’entassent et proposent des centaines de couteaux© VINCENT LACOSTE
Tous sont uniques, des fameux couteaux damas, où différentes couches de lames s’entassent pour dessiner des motifs et arabesques, aux couteaux à manche gravé, particulièrement appréciés des collectionneurs pour leur grande finesse artistique© VINCENT LACOSTE
Quelques mètres plus loin, la diversité ne se retrouve plus seulement dans le couteau mais dans la nationalité des couteliers. Un autre chapiteau blanc accueille les exposants étrangers. Slovaques, Australiens, Japonais ou Russes cohabitent le temps d’un week-end.© VINCENT LACOSTE
Si les stands de vente sont les plus nombreux, les quelques forges semblent le plus attirer les curieux et les amateurs. « C’est ce que j’ai préféré, car on voit vraiment le processus de fabrication de la lame », souligne Claude, encore admiratif du travail des forgerons. Ces derniers se veulent d’ailleurs proches du public et n’hésitent pas à aider les gens à fabriquer leurs propres lames© VINCENT LACOSTE
Mais un couteau ne se résume pas à sa lame, et plusieurs stands proposent du bois et des ossements bruts pour faire le manche de l’instrument. On trouve ainsi les matériaux les plus basiques, comme le bois de peuplier ou de hêtre, et les plus complexes et rares, tels que des os d’autruche, de zèbre, de phacochère et mêmes des fossiles de mammouth© VINCENT LACOSTE